Frustration, agacement, stress, déception… Les émotions sont omniprésentes dans la vie professionnelle. On aimerait parfois les mettre de côté. Mais bonne nouvelle : il ne s’agit pas de les nier, mais de mieux les apprivoiser.
La régulation émotionnelle n’est pas réservée aux profils “zen” ou aux coachs : c’est une compétence qui se travaille. Et elle change tout : votre posture, votre impact, votre capacité à prendre du recul. Voici quelques pistes concrètes pour s’y entraîner.
Une émotion n’est ni bonne ni mauvaise. Elle est un signal. Ce qui compte, c’est ce qu’on en fait.
👉 L’agacement peut signaler un besoin de respect ou de clarté.
👉 La peur peut indiquer une incertitude ou un enjeu fort.
En mettant des mots sur ce qu’on ressent, on reprend déjà du pouvoir sur ce qui nous traverse.
Prenez l’habitude de nommer vos émotions (dans votre tête ou à voix haute dans un cadre adapté) :
Cette simple verbalisation permet souvent de désamorcer l’intensité émotionnelle, sans l’ignorer.
La régulation émotionnelle ne s’apprend pas uniquement dans les crises. Elle se travaille aussi dans les micro-irritations du quotidien :
Chaque fois, posez-vous : qu’est-ce que je ressens ? Qu’est-ce que je veux en faire ? Et comment rester aligné avec la personne que je veux être ?
Mieux gérer ses émotions, ce n’est pas devenir imperméable. C’est apprendre à rester libre dans sa réponse. Et à incarner une posture professionnelle qui inspire… même sous pression